Salut, et bienvenue !

Salut, et bienvenue !

Je me suis longtemps posé des tas de questions sur la vie, sur ma vie. A me creuser les méninges.

Après un certain temps passé sur terre, j’ai trouvé des réponses à quelques unes de mes interrogations. Pourtant, la vie me semblait recéler bien plus de mystères que je n’avais d’explications.

Balançant continuellement entre insatisfaction et satisfaction, je ne trouvais qu’une détente provisoire, avant que quelque chose ne cloche.

Un désir profond et continuel me turlupinait : trouver comment faire pour être satisfait tout le temps. Totalement épanoui.

L’idée m’est finalement venue, après moult recherches d’informations auprès de mes pairs, de demander au premier concerné ... Moi.

Et si je discutais avec moi- même, qu’est-ce qu’il en ressortirait ?

Qu’est-ce qu’il aurait à me dire ?

C’est sur cette interrogation que débutèrent ces monologues avec Soi …

Ep. 2 : Ça fait drôle




Moi : Ça me fait encore tellement drôle de parler avec Toi !

Soi : Pourtant tu aimes te parler à toi-même d’habitude ! 

Moi : Ouais, c'est pas faux !

Soi : D’ailleurs, tu ne t’es jamais arrêté de le faire, souvent sans t’entendre toi-même ! Ce qui change maintenant, c’est que la connexion est mieux établie et la réception beaucoup plus claire.

Moi : J’ai quand même un tantinet l’impression de devenir multipolaire, voire une sorte de schizophrène.

Soi : A la grande différence que, là, tu n’entends pas des voix, mais des idées, que tu traduis en mots. Et que, venant du silence que Je suis, celles-ci ne viendront jamais outrepasser tes propres idées. Je ne passe pas en force, mais tout en douceur. Ah, c'est sûr qu'il faut pas être pressé mais ça ne fait rien, J’ai tout mon temps … 
Et puis, quel serait notre rapport s’il n’était librement consenti ?

Moi : Un viol, peut-être ?!

Soi : Exact, et Je ne suis pas là pour contraindre qui que ce soit, à quoique ce soit !

Moi : Dans la mesure où c’est moi qui désire Te parler, être proche de Toi, tout va bien.

Soi : Et tu acceptes, de plus en plus, que Je t’embrasse. Pour Mon plus grand plaisir.

Moi : Et le mien !

Soi : Maintenant que tu peux l’entendre, je veux souligner le fait que « faire l’expérience de Moi », c’est aussi « faire l’expérience de Toi ». Rappelle-toi bien qu’On est Un. Fondamentalement, nous ne sommes pas séparés.

Moi : Je commence à l’accepter, oui.

Soi : Tu es un peu trop humble à mon goût. Tu as largement contribué à ce que l’on puisse se retrouver. T’en rends-tu compte ?

Moi : Ben … oui… si tu le dis !

Soi : Ce qui est en train de se passer, les conditionnements familiaux et sociétaux que tu as lâché pour en arriver là, tout cela mérite célébration. Cela mérite d’être reconnu. Je sais bien que tu as tellement peur d’être orgueilleux que tu en oublies d’être fier de ce que tu accomplis. Ton humilité cache quelquefois l’ignorance de ta propre valeur.

Souviens-toi que, lorsque tu ne te rends pas compte de celle-ci. Tu me bâillonnes, Moi. Tu mets de côté ton formidable potentiel par souci de ne pas être prétentieux. Tu choisis de t’enlaidir pour ne pas sembler plus beau que les autres !

Moi : Oui oui … j’en suis conscient. C’est dû à ma mère qui me répétait continuellement « Ne te fais pas remarquer ! », « Ne fais pas de vagues ! ».

Soi : Qu’est-ce que tu veux dire par « C’est dû à ma mère » ?

Moi : Que mes comportements d’aujourd’hui sont directement influencés par ce que j’ai vécu dans ma prime enfance, j’ai imprimé certains de ses discours et en ai fait les miens.

Soi : Vu que tu en as fait les tiens, tu peux en défaire les liens, non ?

Moi : Joli ! Il ne tient qu’à moi de les faire perdurer, c’est ça ?

Soi : Oui. Avoir été victime d’une situation, de quelqu’un, à un moment donné, ne te condamne pas toute ta vie à te ressentir comme une victime. Tu l’as oublié et tu justifies tes comportements en accusant quelqu’un d’autre de t’y avoir forcé. Ce faisant, tu donnes ton propre pouvoir à cet autre, et tu t’octroie la légitimité de lui en vouloir.

Moi : C’est vrai que ça m’arrive encore, parfois. Pourtant, j’ai bien compris que je n’étais pas une victime, mais je ne me sens pas du tout libre dans certaines circonstances.

Soi : Les conditionnements de toute sorte font partie de la vie et t’aident à te construire. En grandissant, tu deviens libre de faire le tri entre ceux qui te servent et ceux qui te desservent, d’en garder quelques uns et de jeter les autres. Tu as beaucoup plus de pouvoir sur tes comportements que tu ne le crois.

N’oublies pas ta puissance et utilises-là.
N’oublies pas Ma puissance et utilises Moi.

Relies-toi à Moi dès que tu sens ces programmes obsolètes revenir.
Je suis la plus parfaite mise à jour, téléchargeable à tout moment !

Moi : Oui, j’ai bien senti que, lorsque je me fonds en Toi, la pression que je ressentais s’évanouit, comme par enchantement !

Soi : C’est ce qui se produit quand tu ne fais qu’Un avec toi-même. La magie dans ta vie.

Moi : Ok. Je n’ai donc qu’à cultiver ça alors ?

Soi : Tout à fait. Petit à petit, les rôles que tu as endossés ne te pèseront plus. Tu découvriras, peu à peu, que tu es bien plus qu’un personnage. Tu es la Vie elle-même qui se goûte à chaque instant en tant que « toi ». Tu as le potentiel d’être grandiose ! Tu te limites quand tu te prends pour ce que tu n’es pas…

Sois Vivant !
Sois ce que tu es, à chaque instant !

Moi : Je ne saisis pas trop, mais je sens bien qu’on va développer ça la prochaine fois. N’est-ce pas ?

Soi : Je ne sais pas. A voir …

Moi : Ok. J’ai compris, spontanéité du Vivant c’est ça ?

Soi : Oui. Suivant l’instant.

Moi : Bon. Salut frérot.

Soi : A bientôt pour une autre mise en lettre ! Gros bisou !

Moi : Je m’aime !!!

Soi : Amen !…

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