Moi :
Salut Toi ! Me revoilou !!!
Soi : Et
Moi itou !
Moi :
Je n’ai pas relu ce qu’on a écrit la dernière fois. Je ne sais pas du tout si
c’est clair, si c’est construit …
Soi :
Pourquoi diable voudrais-tu que cela soit construit ?
Je te sais déjà en train
d’échafauder une théorie, d’essayer de faire un plan. Tu veux être compris par
tes lecteurs potentiels ?
Moi :
C’est un peu ça, oui …
Soi :
Si tu le permets, Je vais te dire directement, concrètement, ce qui va advenir.
Moi :
Ah oui ? Tu peux faire ça ? Comme un voyant ?
Soi :
C’est ça ! Comme un voyant ! Sauf que là, Je vais te parler, non pas
de ton futur, mais du présent. Puisque ton avenir n’est rien d’autre que Mon
présent !
Sans t’en rendre compte, tu
tentes d’esquiver la spontanéité du présent en espérant vivre un futur,
hypothétique par définition, qui puisse te satisfaire. En l’occurrence, être
compris.
Moi :
Esquiver le présent ?... Oui, peut-être … J’ai un peu de mal à avoir
confiance en ma spontanéité. J’ai toujours envie de faire les choses comme il
le faut. C’est comme un devoir d’être parfait, en toutes circonstances.
Soi :
Te rends-tu compte à quel point c’est énorme comme pression ? Rassure-toi,
tu n’as plus besoin de t’infliger ça !
Moi :
Bonne nouvelle. Parce que ça me fatigue … et j’ai tendance à ne plus savoir qui
je suis.
Soi : C’est
vraiment magnifique, là où tu nous emmènes !
Moi :
Ah bon. Tu trouves ?
Soi :
Oui ! Entend bien ça : c’est tout à fait logique, que tu veuilles
être parfait, puisque tu sais que tu l’es déjà, en profondeur. Quand tu es en
symbiose avec Moi, tu es en communion avec la perfection que tu es, que Je
suis.
Ce qui te pose problème est
de vouloir l’être, en restant à la surface des apparences. Là où tu t’estimes
jugé.
Pour être du bon côté de la balance,
tu te juges toi-même. Du coup, tu ignores Ma perfection au profit du
« Qu’en diras-t-on ? ». Tu t’autocensures sans même le
savoir !
Quand tu m’oublies, tu
cherches à retrouver cet état, comme tu le peux, avec pour référence les codes
de ton monde.
Pour assouvir ce besoin, tu
utilises toutes sortes de stratégies. Celles-ci visant à réunir les conditions
qui vont, peut-être, te permettre d’y correspondre, dans l’avenir.
Moi :
Ca fait beaucoup de suppositions, en effet.
Soi : Je
ne te le fais pas dire. Tu t’infliges le devoir d’être, apparemment, parfait,
par peur de représailles éventuelles de ton entourage. Sache que tu as tout à
fait le droit de te sentir parfait comme tu es.
Permets-toi d’être satisfait,
maintenant !
Sinon, tu cours après ce qui
n’existe pas, dans un temps qui n’existe pas. Tu cours après ce qui est déjà
là ! Et tu ne peux le voir qu’en arrêtant de courir après …
Moi :
Euh, j’ai le cerveau qui bug un peu, là ! J’ai les neurones qui
s’entrechoquent !
Soi :
Encore une très bonne nouvelle !!!
Moi :
Ah ouais ? Tu trouves ?
Soi : En
fait, il ne bug pas, il s’arrête de buger, au contraire ! Lui qui a
l’habitude d’être en surrégime. Là, il retrouve enfin son fonctionnement
naturel, son état originel. Calme. Paisible. Rassuré. Il sait maintenant qu’il
n’a aucun besoin de chercher quoique ce soit, d’atteindre quoique ce soit.
Il est apaisé par notre
discussion, de cœur à cœur. Comme si l’espace-temps s’était rétrécit à sa plus
simple expression : L’Instant. Ici.
Contemplant juste ce qui se
présente, ce qui est.
Moi :
Ca lui fait des vacances !
Soi :
Il en avait besoin, c’est sûr !
Maintenant que ta tête est
pleine … de vide, il ne parasite plus ton cœur. Celui-ci peut recevoir mon écho
sans être déformé à outrance, comme il l’est d’habitude. Ton cœur M’entend. Ton
cœur S’entend.
Tu entends ça ? Ton cœur
… sans … temps.
Le cœur ne vit que l’Instant.
Tout le temps.
Moi : Oui,
j’ai bien entendu. Le cerveau est remis à sa place.
Soi :
Oui, sa place optimale, au service du cœur… C’est un travail d’équipe où chacun
fait ce qu’il a à faire, suivant ses compétences.
Moi :
C’est lui le capitaine, alors ?
Soi :
Oui, et Je suis l’entraîneur.
Moi :
Dis, on peut reparler de la perfection ? C’est tellement bon de s’entendre
dire qu’on est parfait, tel quel.
Soi :
Eh oui. C’est bon, hein, d’être aimé ?!
Moi :
Y’a pas mieux !
Soi :
Ex aequo avec « aimer » quand même, non ?
Moi :
Oui, les deux, assurément. Tu sais bien que j’ai une vie affective un peu
désertique. Etre aimé, c’est ce que j’aimerais goûter en ce moment. Aimer,
c’est pas tellement difficile pour moi.
Soi :
Par contre, l’affirmer, t’affirmer, ça c’est tout nouveau ! Et Je t’en
félicite !
Moi :
Merci ! C’est vrai que la félicité m’habite plus fréquemment depuis quelques
mois. Je me rends compte que ma vie est de plus en plus jouissive. J’aime beaucoup
la tournure que prennent les choses.
Soi :
Et Moi donc, c’est pas tous les jours que Je peux parler …
Moi : …
à cœur ouvert ? Je l’ai tellement grand ouvert que je finis Tes phrases,
tu vois ?
Soi :
Essaye de finir celle-là, pour voir ! C’est … ?
Moi :
C’est tout ? C’est ça le début de la phrase mystère ?
Soi :
C’est … parfait, mais ça revient au même ! Tout est Parfait. On est
parfaitement synchros.
Moi : Se
sentir parfait est tout nouveau pour moi !
J’ai toujours vu la
perfection dans la nature. Les couchers de soleil, les nuages dans le ciel,
m’émerveillent. Les animaux me stupéfient. Je n’arrivais pas à la voir aussi dans
ma propre nature.
Soi :
La perfection est dans tes yeux, dans Mes yeux. Que tu perçoives la
magnificence de quelque chose te ramène immédiatement à Ma présence, et vice
versa.
Quand tu vois que la nature
est en constante adaptation, en perpétuelle optimisation, c’est Moi que tu
vois. L’Intelligence qui anime tout. Un processus parfait, en train de se
dérouler sous tes yeux !
Moi :
La beauté en plein travail !!!
Soi :
Merci du compliment. Tu vois ? Moi aussi, j’aime être vu, aimé pour ce que
Je suis !
Moi :
On est parfaits.
Soi :
Y’a juste à le reconnaître. A Se reconnaître. Et, tu le vois, c’est pas si
difficile !
Moi :
Non. En tout cas, sur l’instant. Demain est un autre jour …
Soi : …
ou Je serai toujours présent, dans tout ce que tu percevras. Et tu seras
toujours parfaitement en train de te parfaire, pour le plus grand plaisir de
Mes yeux !
Soi : Petit
coquin.
Moi :
Quoi ? Moi ? Qu’est-ce qu’il y a ? Un problème ?
Soi :
Je te vois, petit malin, en train de supposer que, demain, ça risque d’être
plus dur que maintenant. Tu peux essayer de compliquer les choses, mais sache
que ça sera toujours aussi simple que tu viens de le vivre.
Juste un petit rappel, comme
tu Me l’a demandé !
Moi :
Ca fait pas de mal ! Merci ! J’ai un peu dérivé vers le doute, c’est
vrai, mais je vois qu’il est de moins en moins présent dans ma vie en général.
Soi : …
au fur et à mesure qu’on se rapproche l’un de l’autre.
Moi :
Oui, Tu m’inspires la confiance.
Soi :
Et Toi, tu M’inspires confiance !
Moi :
Ah, c’est beau, la famille !
Soi :
C’est l’Amour, mon gars !!! Simple. Sans chichi.
Moi :
Quand j’éprouve ça, cette tendresse énorme entre nous deux, je me rends compte
de la perfection du moment.
Soi :
Eh oui, la perfection est un mouvement qui est toujours là. Sans arrêt, dans le
temps, et dans l’espace.
Moi :
J’ai l’impression que je la vois mieux quand mon regard est paisible et
aimant !
Soi : Tu
m’étonnes ! A ce moment-là, ton regard ne la déguise plus. Ta vision
s’éclaircit, et laisse paraître ce qui est, simplement.
Elle est là, Je suis là,
derrière tous les évènements, ceux qui te sont agréables, comme ceux qui te
sont douloureux. Toutes les tragédies sont dues à des aspects de Moi qui se
sont perdus et qui cherchent leur chemin. Tous les moments où la grâce est là,
sont des moments de retrouvailles entre Nous deux.
De Ma perspective, Tout est
perfection en chemin.
Moi :
On s’arrête là pour ce soir ? Sur cette touche d’amour, parfait ?
Soi :
Sous cette douche d’Amour ? Parfait pour passer une très bonne nuit !
Moi :
Rigolo, va !
Soi :
Je fais de Mon mieux !
Moi : T’as
mangé un clown ? Un clown avarié, non ?
Soi : C’est ça la
spiritualité, frérot ! Légèreté, profondeur, tout se confond.
Moi : A plus tard, mon
frère adoré qui a le même humour que moi et que j’adores !
Soi : Bonne nuit, Mon
ïan …
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