Salut, et bienvenue !

Salut, et bienvenue !

Je me suis longtemps posé des tas de questions sur la vie, sur ma vie. A me creuser les méninges.

Après un certain temps passé sur terre, j’ai trouvé des réponses à quelques unes de mes interrogations. Pourtant, la vie me semblait recéler bien plus de mystères que je n’avais d’explications.

Balançant continuellement entre insatisfaction et satisfaction, je ne trouvais qu’une détente provisoire, avant que quelque chose ne cloche.

Un désir profond et continuel me turlupinait : trouver comment faire pour être satisfait tout le temps. Totalement épanoui.

L’idée m’est finalement venue, après moult recherches d’informations auprès de mes pairs, de demander au premier concerné ... Moi.

Et si je discutais avec moi- même, qu’est-ce qu’il en ressortirait ?

Qu’est-ce qu’il aurait à me dire ?

C’est sur cette interrogation que débutèrent ces monologues avec Soi …

lundi 22 février 2016

Episode 3 : Entrée dans le Vif du sujet




Moi : Salut Toi ! Bon, alors, tu m’as donné le titre mais …

Soi : Ce n’est peut-être pas la peine de faire semblant que tu ne connais pas la suite, non ?  On est entre nous, pas la peine de feindre quoi que ce soit. Ok ?

Moi : Ok. Donc, tu vas me parler de la façon la plus simple, la plus directe, de te ressentir, de t’entendre ? C’est ça ?

Soi : Oui, et tu peux t’y employer à n’importe quel moment. Je te répondrais toujours, tant que tu décrocheras le combiné bien sûr !

Moi : Bien sûr ! Je me suis déjà aperçu que c’était bien le cas. Merci d’être toujours là pour moi !

Soi : Même si Je le voulais, Je ne pourrais pas être ailleurs ! Tu n’existes pas sans que Je sois là.
Je suis ton Essence. Tu es Mon existence.

Moi : Evidemment, de ce point de vue-là, ça ne dépend que de moi d’accepter de t’entendre … ou pas !

Soi : Oui, on peut dire ça. Ca ne dépend que de toi de M’accepter … ou pas !
Tout en sachant que ce n’est pas le seul moyen pour Moi de te contacter mais c’est le seul moyen pour toi de me sentir véritablement.

Ce ne sont pas des mots que tu vas entendre.

Moi : Ah bon ? Pas de petite voix genre Jimini Cricket alors ?

Soi : Non, moi Je suis plus du genre silencieux. Ce sont des idées qui jailliront, avec plus ou moins de puissance, d’intensité, de durée. Plus ou moins de clarté.
Tu les traduiras en concepts comme tu le pourras, avec tes propres mots, avec tes moyens de l’instant, comme tu le fais actuellement.

Moi : Ok. Bon, on y va ? J’ai hâte !

Soi : Je sais bien.
T’es prêt pour une petite lapalissade ?

Moi : J’adore ça !

Soi : C’est la question qui est débattue depuis la nuit des temps. Elle est la même pour tout le monde, cependant la réponse est propre à chacun, suivant sa connexion avec Moi :
« Qui suis-je ? » ...

Moi : On dirait « Question pour un champion » !

Soi : C’est tout à fait le cas ! Tu n’es qu’un champion qui s’ignore !

Moi : Merci frérot ! Alors, Ta question, est-ce que c’est : « Qui es-tu, Toi ? »  ou « Qui suis-je, moi ? »

Soi : Intéressant. Tu soulèves la même sempiternelle question que les religieux et les philosophes !
Les religieux cherchent à connaître Dieu, les philosophes à se connaître soi. Les uns cherchant la réponse à leur question à l’extérieur, et les autres la cherchant à l’intérieur. Au bout du compte, il s’avère que ce sont deux chemins différents pour arriver à la même source. 
L’Un n’allant pas sans l’autre. Comme nous deux !

Moi : Comme la fumée sans le feu, la plante sans la graine, l’enfant sans sa maman ?

Soi : Exact. Maintenant, je t’engage à te poser cette simple question, qui est-tu ? Qui est ce « Je » autour duquel tourne apparemment ton monde ?

Moi : Qui suis-je ?... Il faut trouver une réponse ?

Soi : Non, pas vraiment. Il n’y a rien à devoir faire, pas d’obligation à honorer. Il s’agit juste de s’amuser avec cette question. Te laisser porté par elle et voir où elle t’emmène.
Je t’invite à y participer comme à un jeu, une chasse au trésor au cours de laquelle tu profites du plaisir de la découverte, ne sachant pas à l’avance ce que tu vas trouver.

Moi : Qui … suis … je …?

Soi : Bon début. Ralentir est le premier pas à effectuer pour descendre l’escalier vers Soi.

Moi : Je suis ... moi … Ïan.

Soi : Oui. Mais encore ?

Moi : Je suis … l’enfant de mes parents.

Soi : Oui. Quoi d’autre ?

Moi : Je suis … un esprit … un corps …

Soi : Encore plus profondément. T’es sur la bonne voie. Continue …

Moi : Je … suis … une âme ?

Soi : C’est pas encore tout à fait ça … ne t’arrête pas là …

Moi : Je … suis…

Soi : Là … tu y es presque … Tu commences à sentir la détente qu’il y a dans cette simple expression : Je suis …

Moi : Je …

Soi : Vas-y, vas-y ! Découvre-Toi …

Moi : …

Soi : Ouvre-toi ...

Moi : …

Moi : … 

Moi : …

Moi : Oh putain ! C’est ça ? Simplement ça ? Ce ouf de soulagement ?

Soi : Ben oui, tu voulais que ça soit plus compliqué ?

Moi : Non … bien sûr, mais je croyais que…

Soi : C’est bien ça le hic ! Les croyances, de toutes les sortes, peuvent te libérer d’une certaine prison à un moment, et t’emprisonner à un autre moment.

Quand tu les laisses momentanément de côté, tu t’aperçois, tu ressens, que la réponse est en deçà de tout ça.

Arrive alors le même soulagement que tu ressens quand le ventilateur de ton ordinateur s’éteint, après t’avoir rabâché le même son toute la journée. T’étant habitué, tu croyais tellement profondément que le sifflement du ventilo faisait partie du silence que tu le percevais comme cela. Jusqu’à ce que tu re-goûte au Silence intégral.

Et si tu pouvais vivre sans ce bruit incessant, mais avec le doux ronronnement du Vivant, qu’est-ce que t’en dirais ?

Moi : Ben je signe, tout de suite !

Soi : Tu peux, oui, c’est un placement sûr. Eh oui ! Magie de la vie : c’est toi qui fait tout ça ! Bien plus puissant que tu ne le crois sur ce que tu perçois, tu as le doigt sur l’interrupteur et tu l’avais oublié.
Mais Je suis là.
Pas loin.
Derrière…

On ne peut s’étreindre qu’en s’abandonnant l’un à l’autre.
Mes bras sont toujours ouverts…
Tu seras toujours mon meilleur compagnon …

Moi : Et là, on s’est bien pris dans les bras, je T’ai bien ressenti … même si c’est un peu flou …

Soi : Tu n‘as pas besoin de mettre des mots dessus. Savoure …

Moi : ….

Moi : …. Silence …. Vivant … sont les seuls mots qui me viennent … comme un ruisseau qui coule silencieusement …

Soi : C’est bien Moi ! Goûte encore …

Moi : …… je n’ai plus envie de parler, comme si j’altérais la qualité de ce qui est goûté … rien qu’en y pensant …

Soi : Je n’aurais pas mieux dit. En effet, les pensées freinent ta sensation … de ce qui est… au fond…

Moi : …

Moi : …

Moi : …

Soi : C’est bon, hein ?...

Moi : … Attends … encore un peu … s'il te plait …

Soi : Gourmand, va ! T’inquiète, c’est à ta disposition, à volonté, n’importe quand …

Moi : …

Soi : Ca fait du bien de se sentir profondément vivant …

Moi : Mmmm … Ooooh que oui !
Le meilleur nectar auquel j’ai pu m’abreuver !...

Soi : Bon. Nickel. Et tu sais maintenant du plus profond de toi qu’il est possible d’y revenir à l’instant où tu le souhaites. C’est pas une bonne nouvelle, ça ?

Moi : Une très bonne nouvelle ! Merveilleuse même ! Mais, si c’est si simple, pourquoi tant de gens se sont cassées les dents sur cette interrogation ?

Soi : Ils se sont heurtés à leur(s) propre(s) croyance(s). C’est tellement simple que ça peut paraître compliqué.
Entendons-nous bien, il est nécessaire, pour avoir conscience de la simple et profonde réalité, de passer à travers les croyances qu’on peut avoir à propos de ce que « je » est et de ce que « je » n’est pas.

Le chemin que tu as parcouru en quelques instants t’a été rendu assez simple car tu as accepté de dépasser les réponses, sous formes de mots, de pensées, que tu pouvais avoir. Ce qui apparaît est la simple réalité dissimulée sous les croyances apparentes.
C’est un chemin sans distance dont la durée dépend de ton abandon à ce qui est.

Certains sont encore en train de se faire les dents dessus puisqu’ils s’accrochent à « trouver une réponse ».
Or, tout l’intérêt de cette question, c’est d’amener justement là où il n’y a pas de mots. Donc, pas de réponse sous forme de pensées, mais en forme de ressenti, corporel, physique. Subtil mais néanmoins réel. A cet endroit-là, il n’y a pas d’explication mais une implication certaine. Je suis Là.
D’ailleurs, ce n’est pas vraiment un endroit mais plutôt un envers, l’envers du décor. Au-delà du miroir des apparences de ton existence.

Moi : Eh ben. Ca en fait, des révélations ! J’espère que je m’en souviendrai le plus souvent possible.

Soi : Je suis là, si tu le demandes, pour te rappeler à l’ordre, pour te rappeler que tu as un centre et que tu peux t’y référer. Que tu es Le centre de Ta vie !

Moi : Ok, alors je te le demande ! Maintenant et pour le reste de ma vie. Je me doute bien que, quand je serai en proie à certaines émotions, j’aurai plus de difficultés à faire ce chemin. Même s’il est simple.

Soi : Oui, c’est simple, mais pas forcément facile.

Ca dépend de ta capacité du moment à lâcher ce à quoi tu t’accroches sans le savoir. Ne t’inquiète pas. Ca se fera au fur et à mesure, sans que tu n’aies l’impression d’y travailler.

Autre chose : tu n’es pas forcément « la proie » de tes émotions, elles ne sont rien si tu n’es pas là pour leur permettre d’exister. Tout comme les mots sur l’écran d’ordinateur ne peuvent être là sans lui, elles sont dépendantes de ton existence.

Elles ne sont ni plus ni moins que des nuages qui voilent la lumière du soleil quand tu es au sol mais qui ne voilent plus rien quand tu es en avion, plus proche du soleil. De ce point de vue, tu peux voir les nuages aussi bien que le soleil.
Et, Dieu, que les nuages sont beaux quand ils sont éclairés par le soleil !

Moi : C’est génial ! Génialement simple.

Soi : Je ne te le fais pas dire.

Moi : Ca me fait l’effet d’avoir finalement trouvé la solution d’une devinette que je cherchais à résoudre depuis une éternité. Et c’était là, juste sous mes yeux.

Soi : Eh oui, la devinette suprême ! Après laquelle chacun court, du président au mendiant, en passant par la star de télé-réalité … qu’il le sache ou non. 

Moi : Si j’essaie de raconter ça, je vais passer pour un farfelu !

Soi : Parfois, oui.

Moi : Les gens ne comprendront pas !

Soi : Ca tombe bien, ce n’est pas quelque chose à comprendre !
Seulement une expérience à ressentir, dans laquelle on peut s’immerger, éprouver de la détente, de la paix.

Moi : J’ai bien senti ce relâchement, en effet.

Soi : Si ça peut te rassurer, tu n’es qu’un portier du Grand Hôtel de Soi. Joli, non ?

Moi : Oui, je me vois bien dire : « Eh ! T’as vu ? Y’a une porte là ! Attends, je vais l’ouvrir … Wouah ! Oh putain !... Tu vas pas y croire !... »

Soi : C’est Le mot ! Bien vu mon gars, c’est exactement ça.
Et tu n’as aucune obligation de faire entrer qui que ce soit.
Aucune théorie à faire valoir.
Aucune pression d’aucune part, si tu es en train d’expérimenter ce dont tu parles.

Moi : Juste pour le plaisir alors ?

Soi : Oui ! La joie d’être, simplement. Ce que tu vivais depuis des années en ermite, caché dans ta grotte en milieu citadin, tu peux le vivre dorénavant avec les autres. Le plaisir de ce partage vaut tout l’or du monde.

Moi : Et avant, je me nourrissais d’argent. C’est ça Ton sous-entendu ?

Soi : Tu l’as bien entendu. C’est tout à fait ça. Juste en dessous. La médaille d’argent.
L’humilité du deuxième. Celui qui rêvait de la plus haute marche du podium mais qui, bon gré, mal gré, se contente de la seconde place.
Maintenant, il est temps que tu savoures cette délicieuse qualité qu’est l’expression de Soi, dans l’humilité et l’affirmation. Celle de sentir, avec une profonde justesse, ce qui est au plus profond de toi.
Ta véritable place.
Ta seule place. Puisque c’est la Mienne.
Je suis.

Autre chose, il est clair pour moi (évidemment, vu que c’est Moi) que « ne pas avoir d’argent » a été un refuge pour éclipser les relations sociales, trop difficiles à gérer pour toi.
Sans expression de Soi, dur de s’affirmer.
Sans affirmation de Soi, l’expression est difficile.
Pourtant, et tu t’en rends compte maintenant, elle peut être si facile et jouissive quand tu ne fais qu’affirmer ce que tu es. Ta place. Ma place. Je suis Là.

Moi : Encore faut-il la trouver !

Soi : Je suis là pour ça, mon copain !

Moi : C’est vrai, merci !
J’ai sûrement trouvé que c’était une bonne solution, sur le moment. Après un temps certain, c’est devenu assez bouillant. La cocotte-minute montait en pression et je n’avais qu’une solution, la libérer. Sortir de mon enclave.

Soi : Et te voilà, en train de livrer ce dialogue intérieur à qui voudra bien l’entendre, résolu à ne plus être esclave de ton périmètre de sécurité.
Le temps passé à M’explorer sans le savoir n’a pas été vain. Le dialogue a eu le temps de mûrir, pendant ces années-là. Lui donnant ainsi la clarté que tu gardais dans l’obscurité, à l’intérieur. Comme un précieux cadeau dont personne n’aurait été digne, toi le premier … En commençant à le partager, tu as pu te rendre compte que le sujet parle à tout le monde.

La Révélation de Soi touche chacun.
Non pas une révélation divine dont tu aurais été le chanceux témoin. Quoique.
Mais plutôt, comme en photographie, la révélation d’une chose déjà présente mais qu’on ne voyait pas. Jusqu’à ce qu’elle saute aux yeux, claire et nette. A cet instant-là, tu es le témoin de Toi-même.

Tout le monde ayant sa propre chambre noire, il appartient à celui qui a la clef de développer lui-même son propre négatif. Personne ne le fera à sa place, pas même moi ! C’est à l’entière discrétion du maître des lieux.

Pour autant cela ne demande pas tant d’effort que l’on croie, juste de la bonne volonté, tu t’en es bien aperçu.

Moi : Encore faut-il qu’il soit au courant de l’existence de cette pièce. Et qu’il ne l’ai pas transformée en bunker !!!

Soi : A un moment donné, celle-ci sera découverte, forcément. Finalement, il n’y a pas d’autre endroit à découvrir.
En explorant le monde entier et toutes ses merveilles, tu parcours le chemin de retour à toi-même.
En expérimentant l’extérieur, tu voyages à l’intérieur.
Tous les chemins mènent chez Soi.

Qu’ils paraissent longs, difficiles ou chaotiques n’empêche en rien que Je sois là, en chacun. Lui permettant avec délectation de parcourir le chemin pour me retrouver, en s’égarant.

Au fur et à mesure des désillusions du monde, on se rend bien compte que celui-ci est incapable d’épancher la soif de complétude qui anime chacun. Le voile entre extérieur et intérieur se dissipe peu à peu et l’on assiste à la rencontre entre soi et Soi. Ici commence la danse des pôles et finit le combat des opposés.

Moi : Si j’ai bien compris, il n’est nul besoin de s’aventurer dans le monde extérieur pour trouver ce qui est ?

Soi : Je vois bien que ta facette « oisif » cherche à se disculper. Je te rappelle qu’il n’est nul besoin de faire quoique ce soit pour se trouver. Seulement accepter de s’abandonner à Soi. En conséquence, tu peux aussi bien être ermite dans une cabane au fond des bois que PDG de multinationale, en passant par journaliste voyageant à travers le globe, cela ne fait aucune différence pour Moi. Je suis au cœur de chacun, et chacun peut m’y trouver, à tout moment, dans n’importe quelles conditions.

Moi : Je disais juste ça pour faire avancer le débat !

Soi : Polisson, va ! Tu vas pas me la faire ! Je sais bien ce qui se passe en toi. Je suis ton cœur. Je suis même au cœur de ton cœur, là où aucun mensonge ne peux subsister.
Je sais que tu en as marre de ne pas vivre la joie de goûter à l’extérieur. Ce n’est plus la peine de chercher à intérioriser, le travail est fait. Tu peux t’autoriser à prendre des vacances maintenant, bien méritées soit dit en passant !

Autre chose : Une petite précision, ce n’est pas un débat qui se tient ici. Je n’ai rien à défendre, rien que Je veuille que tu entendes si tu n’en as pas envie. C’est seulement à ta demande que Je Me fais entendre.

Tu m’entendras d’autant mieux que tu n’auras pas d’idées préconçues, d’a priori sur les choses dont on discute. Tu vois bien que c’est très loin d’un débat.

Moi : Ok. Ok. C’est juste … une entente fraternelle … sur un sujet qui nous tient à cœur, n’est-ce pas ?

Soi : C’est ça, Frangin ! La qualité de ton entendement dépend uniquement de celle de notre entente. Plus tu te familiariseras avec ce dialogue, mieux tu M’aimeras, mieux tu M’entendras.

Moi : Merci de cette mise au point. C’est clair maintenant.

Soi : Je t’en prie.

Moi : On arrête là pour aujourd’hui ?

Soi : En fait, Je n’arrête jamais de te parler.

Moi : Pipelette ! Ok, je stoppe l’écriture pour le moment alors, ça te va comme formulation ?

Soi : Bien sûr, tout me va ! Bisou ma poule !

Moi : Bisou. A bientôt

1 commentaire:

  1. C'est super joli ce que t'écris. Quel légère profondeur !... Mille mercis ! Je t'aime fort <3

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